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 -5-       Les modalités choisies pour son exécution.

Curieusement  un colonel venu de l’État-major du général Navarre fut désigné pour commander l’opération à partir de Pleiku, alors qu’il ne connaissait pas particulièrement  les données locales. Le commandement du S.O.P. se trouvait ainsi dessaisi.

La mission de recueil, à partir de PK 22 fut confiée au commandant du Groupement montagnard 42, le lt/cel Sockeel, disposant des ses moyens organiques, trois bataillons  montagnards et un groupe d’artillerie , d’un Groupement aéroporté à 2 bataillons, d’un peloton de chars. Et d’un peloton de reconnaissance. Toutes ces unités avaient fait leurs preuves au cours des mois précédents. Le GAP n’avait été accordé qu’avec, si vous me permettez l’expression, un élastique, le général Navarre ayant demandé au cel Sockeel de le ménager car il constituait sa dernière réserve parachutiste.
 Le GM 100 adopta un dispositif en 4 éléments successifs comportant chacun  un  certain nombre de véhicules et d’engins :

- le BM/43e RIC avec une batterie et des éléments du génie

- le 520e TDKQ et le peloton du 4e ERVN avec la CCS du regt de Corée la batterie de commandement  du II/10e RAC et le PC du GM

- le II/Corée avec une batterie

- le I/ Corée avec une batterie,  les services et l’antenne chirurgicale

Bien que les distances aient été réduites au minimum ce serpent de véhicules s’allongeait  sur une douzaine de kilomètres l’infanterie devant assurer la protection en avant et des deux cotés de la route.

En principe le GM devait effectuer  le 25 un premier bond jusqu’à PK 11, grande clairière où il pouvait se déployer, et de là gagner PK 22 en tenant compte de la situation constatée.